Tuesday, July 29, 2014

LA POUTRE ET LA PAILLE


Évolution de la zone maritime de la bande de Gaza depuis 94


Ah! Les réseaux sociaux... Ces endroits virtuels plus vrais que nature dans lesquels l'on peut tomber sur des articles qu'on aurait jamais été chercher soi-même, pour éviter ces désagréables remontées acides dont l'âge et l'époque se disputent la paternité.

Hier, j'ai eu l'occasion de lire ça : http://www.slate.fr/story/90303/israel-hamas-clarte-morale-amnesie

Je vous laisse en prendre connaissance. Quand vous aurez fini, je vous invite à découvrir pourquoi j'estime que le rédacteur de l'article en question n'a soit rien compris à la géopolitique, soit a fait preuve d'un époustouflant manque de rigueur et de sincérité intellectuelle en le rédigeant.

Z'êtes prêts? C'est parti :






1) Le Hamas a certes refusé le cessez-le-feu proposé par l'Égypte, mais il faut aussi reconnaître que la proposition du général Sissi n'était, ni plus, ni moins, qu'un marché de dupes pour le Hamas et les Palestiniens, pour trois raisons au moins :


* La première, c'est que le gouvernement égyptien est l'ennemi objectif du Hamas. C'est en effet à la suite du coup d'État contre les frères musulmans, sous prétexte que ces derniers étaient en train de vrendre une partie du Sinaï à la milice palestinienne, que Sissi a pris le pouvoir. L'Égypte est aussi le partenaire privilégié d'Israël en ce qui concerne le blocus de la bande de Gaza, entre autres arrangements entre amis.

* La deuxième, c'est que le cessez-le-feu appelait les deux parties à la table des négociations. Pas besoin d'être devin pour imaginer qu'une fois attablé, le gouvernement israélien aurait exigé le désarmement du Hamas comme préalable à toute trève. Or, désarmer le Hamas, c'est enlever le dernier frein à la colonisation israélienne de la bande de Gaza.

* Enfin, l'attitude israélienne sur le dossier rendrait pessimiste n'importe quel diplomate sur le succès d'une négociation équilibrée entre les deux parties. Le trouble autours de la vérité sur la mort des trois israéliens dont la mémoire a été sali au nom d'un prétexte guerrier, le nombre incommensurable de résolutions de l'ONU violées par Israël depuis 1948, le blocus arbitraire avec l'affaire des deux flottilles humanitaires, l'assassinat de Y.Rabin par un extrémiste israélien avant la seule tentative de paix qui a failli aboutir depuis 48, le prétexte de l'union du Fatah avec le Hamas pour adresser une fin de non-recevoir à un éventuel plan de paix… Honnêtement, qui voudrais négocier avec un partenaire aussi capricieux, véritable enfant-roi de la communaute internationale?

L'argument derrière lequel le gouvernement de Netanyahou se réfugie pour adresser ses fins de non-recevoir, est que le Hamas refuse de reconnaître l'État d'Israël. Même que ce serait noté dans ses statuts. Mais la politique coloniale illégale dont se rend coupable le même gouvernement depuis des décennies invalide automatiquement cet argument et justifie même, sur le fond, toute forme de radicalisation palestinienne à l'égard de l'existence de l'État hébreu.

Parce que coloniser la Palestine en douce, c'est implicitement ne pas la reconnaître.

Bref, tout ça revient à considérer que le Hamas serait une milice de résistance véritablement authentique. Mais les choses sont encore plus complexes.






2) Israël est un partenaire objectif des puissances du Golfe arabique, lesquelles financent des milices dites djihadistes, qui ne sont, ni plus ni moins que des bandes de mercenaires armés dont la tâche consiste à :


* Déstabiliser les états voisins de l'Arabie Saoudite, du Qatar, d'Israël et des bases américaines (et, dans une moindre mesure, britanniques). Globalement : tout ce qui n'est pas un royaume à consonnance sunnite. Pourquoi sunnite? Parce que ces derniers sont majoritaires au Moyen-Orient et que la doctrine wahhabite est une merveille pour qui souhaite contrôler une population à travers l'abrutissement des masses, la terreur et l'esclavage. Or, le capital adore ce qui est docile et ne coûte pas cher, surtout quand il est loin de chez lui.

* Chasser/exterminer/intimider les autres communautés (druzes, alaouites, maronites, coptes, kurdes, chiites, arméniens...). On a pu voir que ces milices s'emploient tout aussi bien à couper des têtes de façon ostentatoire qu'à détruire les vestiges de civilisations qui ne sont, généralement, ni d'origine juive, ni d'origine sunnite. Cela dit, la ficelle est désormais tellement grosse qu'il va devenir de plus en plus compliqué pour ces extrêmistes soit disant mûs par la passion d'Allah de justifier leur prise de position :
- Le Baghdadi (dont le Times est sans doute le meilleur agent publicitaire) qui sort que "Dieu ne lui a pas demandé d'attaquer Israël";
- Je ne sais plus quel prédicateur du "printemps syrien" a récemment donné écho en reprochant aux Palestiniens de s'être attaqué à l'État hébreu au lieu de tomber sur Bachar ;
- Les Royaumes du Golfe qui regardent (une fois de plus) leurs correligionnaires se faire tirer comme des lapins sans broncher.
Bref, le boniment ne tient plus que par la grâce du matraquage, qu'il soit intellectuel, physique ou financier.

* Faire tourner le commerce des armes, celui dont personne ne parle jamais mais qui finance toute la politique de l'ombre depuis Mathusalem. En profiter pour mettre la main sur les ressources et faire bosser le monde pas cher en réduisant le niveau de développement à néant. C'est ce qui se fait aussi en Afrique, par les mêmes.


On apelle ça "Gouverner par le chaos." Dans cette perspective, on peut imaginer que le Hamas est une de ces marionnettes, destiné à donner les moyens à Israël de faire la promotion de son bouclier anti-missile, histoire de le refourguer à son partenaire Arabe, tout en déblayant le terrain pour ss futures colonies.

Mais les choses ne sont pas figées et la montée en puissance de l'Iran (ainsi que son ouverture via Rohani) font que la marionnette des uns hier, celle qui devait mettre les bâtons dans les roues d'Arafat, est sans doute devenue celle des autres, celle qui doit progressivement mettre les chiites en position de se lancer dans une nouvelle guerre fratricide contre les sunnites de grande ampleur, dont Israël let les américains seraient les seuls bénéficiaires, à terme. Est-ce que ça aboutira? Après les leçons des deux guerres irako-iraniennes, rien n'est moins sûr.

Enfin, le Hamas a peut-être évolué vers une certaine autonomie/indépendance, comme le Hezbollah, mais honnêtement, je manque d'éléments pour appuyer cette hypothèse avec certitude. Dans ce cas de figure, on assistrait sans doute à un renversement de la situation dans la région, allant dans le sens du déclin de l'Occident et donc d'Israël.


Bref, dans cette histoire, tous les gros protagonistes (Iran/Usa/Isrël/France/Grande-Bretagne/Arabie Soaudite/Qatar/Russie...) sont donc partenaires/concurrents sur le même marché (arme/pétrole/gaz...). Ce qui revient à dire que, comme les autres, Israël à tout intérêt à poursuivre le conflit jusqu'à un certain point, car une fois Gaza en ruine, il sera beaucoup plus facile de pousser ses habitants vers la sortie. À raison d'une offensive irraisonnée tous les deux ans, il n'est pas absurde de penser que tout doute à ce sujet puisse être raisonnablement écarté.






 3) "Gaza nest plus occupé depuis 2005". "Tsahal est une armée morale", "Israël a le droit de se défendre", "Le Hamas utilise des boucliers humains". Toutes ces belles paroles sont autant d'arguments creux dépourvus de la moindre parcelle d'objectivité et - faut-il le préciser- de moralité.

* "Gaza nest plus occupé depuis 2005" : Gaza est cerné depuis près de 7 ans. Le blocus enterre toutes les initiatives de développement, y compris celles qui permettraient aux Palestiniens de profiter du gaz contenu dans leur sous-sol. La plupart de l'approvisionnement se fait dans la clandestinité, la police israélienne s'octroie des pouvoirs administratifs coercitifs de façon arbitraire sur la population palestinienne. Bref, pour des gens qui prétendent avoir beaucoup souffert du nazisme, je trouve que les fils de Sion n'ont pas grand chose à envier aux fascistes.

* "Tsahal est une armée morale" : Une armée morale ne m'aurait pas donné l'occasion de développer à charge jusque-là. En fait, une armée morale va de pair avec un gouvernement moral et le refus israélien de tenter de s'intégrer pacifiquement dans la région, avec l'assassinat de Rabin en point d'orgue, prouve bien que ces gens-là ont une idée plutôt flexible de la morale. Et encore, je n'aborde pas la question des femmes enceintes et des gamins tirés comme des pigeons...

* "Israël a le droit de se défendre" : Inversion victimaire tellement grossière au regard de l'écrasant avantage financier et militaire d'Israël par rapport à la Palestine (sans parler de la corruption internationale qui joue en sa faveur), que je vais éviter de perdre plus de temps à répondre à cette ineptie.

* "Le Hamas utilise des boucliers humains" : Mon préféré. Israël a utilisé la mémoire des déportés et la corde sensible des descendants de ces derniers pour légitimer 70 ans d'apartheid, de massacre, de colonisation et de corruption. Les quelques hommes politiques qui ont essayé de faire autre chose se sont soit faits dégommer, soit se sont faits gentiment calmer (la dernière en date, Tzipi Livni).





En conclusion :

Loin d'êtres enfants de cœur, les troupes du Hamas (du moins celle qui sont palestiniennes, parce que le mercenariat est l'autre partie immergée de l'iceberg du trafic d'arme que les médias font mine de ne pas voir) ont, sur le principe, toutes les justifications historiques, morales et humaines pour s'en prendre à Israël. Le font-ils pour la bonne cause ou pour les affaires? Sont-ils des pions ont des acteurs? Toutes ces questions passent malheureusement au second plan face à l'attitude israélienne (et de la communauté internationale qui soutien son gouvernement). Israël a en effet l'entière responsabilité de ce conflit, comme des précédents, parce que cet État est fondé sur une spoliation qui trouve de nébuleuses justifications historiques, dont certaines vieilles de plusieurs centaines d'années, totalement irrecevables et a savamment entretenu la spirale d'une violence trouvant sa source dans une forme assez virulente de racisme depuis les prémisses de sa création.

Dans cette optique, il est évident que la destruction de Gaza ne profitera qu'à Israël, malgré ce que les gesticulations intellectuelles de Slate essayeront de faire croire à leurs lecteurs.

Enfin, il serait de bon ton que les européens dont les gouvernements soutiennent Israël et qui sont même passivement d'accord avec cette position (comprendre "neutres"), cessent de se gargariser avec la deuxième guerre mondiale, la déportation ou l'holocauste, parce que dans ce contexte, la posture ne se distingue désormais, ni plus, ni moins que par son extraordinaire hypocrisie.



Fyldar Jones
Sexssayiste au thorium


Photos

1) Ism-France.org
2) Hostingpics.com
3) Lpcdn.ca
4) Lelibrepenseu.org
5) Doctissimo

Monday, July 14, 2014

MONDIAL 2014 : MICRO-BILAN 10




La rédaction de Fyldar Jones (c'est-à-dire toujours moi-même), vous propose de faire un petit bilan journalier sur le mondial de foot au Brésil.

Une compétition qui n'est pas sans rappeler le Grand Prix de F1 de Bahrein à bien des égards et qui laisse présager de ce que serait une désormais hypothétique édition de cette compétition au Qatar en 2022.


Petite et grande finales



Dans le jeu :

1) Le Brésil a donc confirmé que la dégelée infligée par l'Allemagne n'était pas un accident, en s'inclinant un peu moins lourdement contre la Hollande (3-0) dans un match où l'arbitrage s'est raté dans les grandes largeurs. Les Oranjes, radieux au coup de sifflet final et invaincus tout le long de la compétition (leur seule défaite s'est jouée aux tirs au but), peuvent quitter l'édition sans trop de regrets, si ce n'est celui de ne plus avoir eu de doublures performantes à Robin Van Persie et Wesley Sneijder.

2) Je me suis ensuite demandé si je n'étais pas en train de regarder un Allemagne/Grèce, hier, tant l'Albiceleste était recroquevillée en défense (1-0 ap). Un choix tactique qui aurait pu payer si Higuain n'avait pas raté une occasion en platine sur un cadeau de la défense allemande en première mi-temps et si Messi avait été le meilleur joueur de l'Histoire en début de seconde. Très performant en terme de possession, les teutons s'imposent donc sur la plus petite des marges avec un but à l'Allemande, garanti 100% remplaçants (Schurrle et Gotze, rentrés respectivement à la 31ème et la 88ème minute) et remportent cette fichue coupe qui leur échappait depuis 2002. L'Argentine de Messi quant à elle, a appris à ses dépends que n'est pas Italien qui veut.


Mes coups de cœur :

1) J'ai adoré Jasper Cillesen, gardien Hollandais, contre l'Argentine en demi-finale :  Le bonhomme a passé son temps à feinter et crocheter les attaquants adverses avec une désinvolture classieuse assez rare pour être signalée.

2) Mon match préféré : Grèce/Côte d'Ivoire (3ème match de poule) . Je vous sens rigoler, là, mais sachez que c'était un des matchs les plus intéressants à regarder, malgré les faiblesses des deux équipes : les Grecs marquent, subissent, touchent 3 fois les montants (dont un missile de Karagounis à 30 mètres), se font rattrapper pour enfin se qualifier sur le fil sur un péno assez légitime de la dernière minute.

3) Mon but préféré : la frappe oblique d'Ahmed Musa (Nigéria) contre l'Argentine en phase de poule. Un choix subjectif qui n'enlève rien au missile de Shaquiri (Suisse) contre le Paraguay ni à la merveille de James Rodriguez (Colombie) contre l'Uruguay en 8ème.

Mes coups de sang :

1) L'arbitrage : défaillant, douteux et irrégulier. De toute façon, plus les paris envahissent le sport, plus ce dernier est voué à pourrir.

2) L'absence globale de prise de risque : ironie du sort, ce sont les grecs qui ont le plus pris de risques dans ce mondial et au final, ils font un honorable 8ème de finale. Mention au Nigéria aussi, qui n'hésitait pas à aller de l'avant en se découvrant derrière.

3) L'européanisation du football latin, soit la "corporatisation" de ce sport : elle est où, l'époque où les joueurs sud-américains annihilaient toutes les stratégies de groupe en encourageant les individualité à briller? Personnellement, je suis fan du jeu défensif et des stratégies d'équipe, mais le fait qu'il n'y ait pas eu d'atlernative tactique viable en face est pour le moins déprimant. Ya rien de pire que l'hégémonie.


Hors du jeu :

1) L'Allemagne championne pour la 4ème fois et rejoint l'Italie derrière le Brésil (5). Les trois équipes partagent en outre une statistique assez incroyable : Brésil 70 et 94 = Italie 82 et 2006 = Allemagne 90 et 2014 = 24 ans entre deux titres mondiaux. Notons que cette année, les germains ont rousté les latins sur les deux finales (petite et grande).

2) Le Mondial est fini et vu la tête de Dilma Roussef pendant la soirée, le réveil risque d'être brutal pour l'administration brésilienne. Il y a d'ailleurs apparemment eu des échauffourées entre les forces de l'ordre et manifestants hier à Rio.

3) Poutine la pieuvre rodait dans le coin, hier, probablement pour aller discuter avec Angela et Dilma sans se faire écouter par la NSA.

Voilà, c'est fini pour 4 ans. Merci de m'avoir suivi et excellente semaine à tous :)

Fyldar Jones
Sexssayiste

Photo : bp.blogspot

Saturday, July 12, 2014

Il Y A 8 ANS : LA GUERRE DES 33 JOURS



Il y a 8 ans, jour pour jour, commençait la guerre de 33 jours, pendant laquelle l'armée israélienne s'était mise en tête de bombarder le Liban en représailles à l'enlèvement de soldats de Tsahal par le Hezbollah.

Au terme de ce conflit qui a fait plus d'un millier de victimes parmi les civils libanais, le gouvernement israélien a mis un terme à l'opération sans avoir pu remplir aucun des objectifs qu'il s'était fixé, à savoir, grosso modo : éradiquer/décapiter le Hezbollah, déloger les populations libanaises (toutes confessions confondues) du Sud-Liban pour compenser le terrain perdu suite au retrait forcé de 2000 et récupérer leurs hommes vivants. Quelques semaines avant le début de cette guerre, le gouvernement israélien était déjà en train de bombarder les territoires palestiniens en représailles à un autre enlèvement de soldats, revendiqué par le Hamas, cette fois.

Aucun des pays arabes n'avait bougé le petit doigt pour dénoncer ces deux agressions, à l'époque, pas plus que l'assemblée de l'ONU, devant laquelle le premier ministre Sanioura avait été pleurer, pendant que la population libanaise accueillait les réfugiés avec un sérénité dont elle fut la première à être surprise au regard de la précarité de l'état des relations intercommunautaires dans le pays.

Une chose est certaine avec du recul : cette défaite stratégique a confirmé que la puissance israélienne avait déjà bien entamé sa phase de déclin. Si les leaders de nos voisins du sud n'arrivent pas à dépasser le réflexe primaire de la violence comme seule voie de dialogue, il est d'autant plus sûr que ce pays n'en a plus pour très longtemps à vivre.

Ironie du sort, l'exemple le plus emblématique du XXème siècle qui corrobore ce propos est celui du IIIème Reich. Il faurt croire qu'à force de se focaliser sur l'Holocauste, les Israéliens sont passés à côtés de toutes les leçons utiles que cette triste période de l'Histoire des hommes avait à dispenser. Ceci dit, il n'est jamais trop tard pour bien faire. A bon entendeur...



Fyldar Jones
Sexssayiste

Photo :  irdidiplomacy

Thursday, July 10, 2014

MONDIAL 2014 : MICRO-BILAN 9



La rédaction de Fyldar Jones (c'est-à-dire toujours moi-même), vous propose de faire un petit bilan journalier sur le mondial de foot au Brésil.

Une compétition qui n'est pas sans rappeler le Grand Prix de F1 de Bahrein à bien des égards et qui laisse présager de ce que serait une désormais hypothétique édition de cette compétition au Qatar en 2022.
 

Demi-finales



Dans le jeu :

1) Je ne vous apprendrais sans doute rien en vous disant que le Brésil est sorti de sa propre compétition en entrant dans le panthéon des plus grandes passoires que l'Histoire du football n'ait jamais connu (7-1). Ça c'est passé avant-hier, c'était contre l'Allemagne et ça mérite, demi-finale oblige, de s'y attarder un peu plus longuement :

Thiago Silva suspendu pour une faute stupide sur le gardien colombien en quart, la défense brésilienne évoluait sans patron contre l'Allemagne. Bilan : 5 but au cours de la première demi-heure, plus deux en bonus en deuxième mi-temps. Mais l'absence d'un homme ne peut pas tout expliquer, tant ces 5 buts étaient tous aussi faciles à mettre les uns que les autres. Neymar peut en tout cas remercier le joueur colombien qui l'a blessé au cours de la rencontre précédente : grâce à ce dernier, il a pu éviter d'être associé à cette mascarade. Vous l'aurez compris, ce qui résonne le plus à l'issue de cette rencontre est l'incrédulité et j'ai le sentiment que toute cette histoire sent le sapin, sans chercher à aller plus loin.

Pour clotûrer ce chapitre, j'attire votre attention sur le fait que cette demi-finale se déroulait à Belo Horizonte, soit non loin de ce pont qui s'était écroulé en faisant deux morts il y a quelques jours (dépêche sur Afrik.com) et dont je vous parlais lors du précédent Micro-Bilan.


2) Dans l'autre demi-finale, on a eu droit à 120 minutes d'opposition entre deux murailles du haut desquels des archers balançaient une flèche de temps en temps. L'éléphant Argentine/Hollande a donc accouché d'une souris amorphe et rachitique qui a permis à une pauvre Albiceleste de doubler les Oranjes aux tirs au but (0-0, 4-2). Un match solide techniquement et au cours duquel Messi et Robben ont eu l'occasion de jouer à "c'est qui qui s'empale le plus vite dans la défense adverse". Franchement, on aurait pu jurer que les deux équipes avaient convenu d'attendre les tirs au but dès l'entame du match...

A bien regarder, les deux seules attractions dans cette galère étaient côté Hollandais : d'abord Ron Vlaar, défenseur central malheureux lors de la séance des tirs au but, nous a fait du Jaap Stam (illustre prédécesseur au même poste), ce qui me fait penser que la qualité des joueurs hollandais dans ce secteur doit être étroitement liée au monosyllabisme de leur patronyme. Ensuite, le gardien Oranje Jasper Cillessen, qui a sorti quelques arrêts sympas, mais surtout, quelques magnifiques crochets face aux attaquants adverses qui tentaient de lui mettre la pression. Voici les deux seules raison que vous aviez de ne pas zapper hier soir.


Tendances :
Le match de la 3ème place donnera l'occasion aux Brésiliens de laver un peu leur honneur et aux Hollandais d'apprendre à se libérer.
La finale devrait tourner à l'avantage des Allemands, sauf hold up ou magouille en faveur des Argentins.


Hors du jeu :

1) La raclée infligée au Brésil a bien entendu été la source d'inspration de nombreux farceurs et autres poètes graveleux de la planète foot. La plus belle saillie est à mettre sur le compte de certains utilisateurs de sites de vidéos porno qui ont eu le bon goût de mettre le résumé de ce match en ligne avec des titres et des mots-clefs explicitement tendancieux. Le phénomène a pris une telle ampleur que les hébergeurs se sont même fendus d'un communiqué appelant à arrêter la plaisanterie.

2) Maintenant que le Brésil est sorti, les journalistes spéculent sur la reprise de la contestation. Je crois surtout qu'ils vont être soulagés de en plus avoir à la dissimuler. En tout cas, la profession a encore raté une occasion de redorer son blason.

3) La victoire Allemande contre le pays hôte a aussi eu des effets dévastateurs au Liban, pays historiquement partagé entre les grandes nations du football depuis des décennies. Si les fans du Brésil (pays où la diaspora libanaise est très implantée) sont désormais en deuil, les fans de l'Allemagne (qui le sont pour des raisons essentiellement liées au clichés de ce pays) ont triplé le nombre de drapeaux germaniques attachés à leurs véhicules. Pour ceux qui se demandent ce qu'a pu faire le pays du Cèdre pendant les qualifications à ce mondial, eh bien sachez que nous nous sommes inclinés au dernier tour et que nous avons, entre autres, tenu la Corée du Sud en respect (1-1).

A Lundi, pour la dernière édition de ces Micro-Bilan, qui ont pris pas mal de volume depuis leurs débuts.


Fyldar Jones
Sexssayiste footsaoulé

Photos : Cbc/L'Équipe

Sunday, July 6, 2014

MONDIAL 2014 : MICRO-BILAN 8



La rédaction de Fyldar Jones (c'est-à-dire toujours moi-même), vous propose de faire un petit bilan journalier sur le mondial de foot au Brésil.

Une compétition qui n'est pas sans rappeler le Grand Prix de F1 de Bahrein à bien des égards et qui laisse présager de ce que serait une désormais hypothétique édition de cette compétition au Qatar en 2022.


Quarts de finale



Dans le jeu :


1) Les Brésiliens l'ont joué à l'Allemande contre la Colombie (2-1). Deux buts sur coups de pied arrêtés (dont un coup franc magnifique), beaucoup de fautes et une stratégie défensive. Les Colombiens, eux, ont touché les montants en fin de match, permis à James Rodriguez de consolider sa place de meilleur buteur (6 buts) et passé le reste du temps à se faire faucher, avec la bénédiction de l'arbitre. Bien mal acquis ne profitant jamais, le Brésil jouera la demi-finale sans Neymar (blessé), ni Thiago Silva (suspendu).

2) Il serait toutefois difficile de parler de justice immanente, si le Brésil venait à perdre contre l'Allemagne, qui s'est débarassé assez facilement d'une France aussi fébrile que maladroite (1-0). Les teutons ont livré une prestation minimaliste mais suffisante, avec un paquet de faute d'anti-jeu à la clef, quelques contres et une solide possession de balle. Côté coq sportif, Benzema a erré comme une volaille décapitée, Debuchy a eu peur d'un Ozil transparent et Deschamps a foiré son coaching dans les grandes largeurs.

Tendance : Le Brésil, amputé, va (encore) vraiment avoir besoin de l'arbitre pour battre les Allemands.


3) Les Argentins se sont aussi imposés sur la plus petite des marges contre la flegmatique Belgique (1-0) en marquant dans le premier quart d'heure, comme leurs concurrent directs en demi-finale. Un match étrange, tant les belges paraissaient à l'aise techniquement et même un peu trop relax au regard de l'enjeu. L'Albiceleste passe le quart sans Angel Di Maria, blessé et sans avoir sorti une prestation collective convaincante depuis le début de la compétition.

4) Enfin, la Hollande a donné une leçon de vie au Costa Rica, qui a joué la montre pendant 120 minutes (0-0, 4-3 tab). Notez que si la chance (deux barres, 1 poteau pour les Oranjes), l'arbitre et le gardien costaricien n'avaient pas sorti le grand jeu, le match aurait été plié en première mi-temps. L'entraineur hollandais a donc pris le relai pour annihiler l'avantage psychologique de son adversaire aux tirs au but en remplaçant son propre gardien juste avant la séance. Bilan de cette première tactique : deux arrêt et un Costa Rica qu'on aura assez vu battu à son propre jeu.

Tendance : La Hollande est sûre de sa force, l'Argentine a les reins solides. Le duel Robben vs Messi sera, je l'espère à la hauteur de l'enjeu.


Hors du jeu :


1) Quelques stats décalées :
* Après le 5/8 de prolongation en 8ème, le 3/4 de but inscrit dans le premier quart d'heure en quart.
* Le dernier carré est à 50% germanique, à 50% sud-américain. Deux voisins de chaque continent, qui plus est. La francophonie s'est fait sortir en quart alors que la langue de Shakespeare n'a plus de représentants depuis les 8èmes.
* 3 hors-jeu inexistants sur des passes potentiellement décivisves sifflés contre la Hollande contre le Costa Rica, dont un d'un bon mètre. Par ailleurs, les arbitres sont extrêmement poitilleux pour estimer des hors-jeu de quelques centimètres, ce qui décrédibilise, avec du recul, toute la fable de la Fifa pour essayer de faire croire que si le but de Fred contre le Cameroun avait l'air hors-jeu, c'était la faute à la caméra.

2) La justice libanaise a envoyé Bein se faire voir. La chaîne qatarie voulait contester le droit de la télévision publique libanaise de joueur de son droit de diffuser le mondial, pourtant concédé par le demandeur, sous prétexte que Télé-Liban n'était pas une chaîne sportive. Le verdict, rendu à vendredi à 19h, heure locale a donc débouté les pétroconnards. Ouaaaaaaais gros!

3) Écroulement d’un pont à Belo Horizonte, à deux kilomètres à peine d’un stade où doit se dérouler une demi-finale. Deux morts. Vous en avez entendu parler? Je parie que non. Moi non plus, d'aillurs, avant de faire une recherche sur Google avec les mots-clefs "Brésil" et "contestation", en réglant les paramètres à "résultats datant d'il y a moins de 24 heures" : l'information était relayée par un demi-paragraphe d'un carnet de bord spécial Brésil publié par le Dauphiné Libéré. C'est beau, l'info.

On se retrouve après les demies! Bon dimanche.

Wednesday, July 2, 2014

MONDIAL 2014 : MICRO-BILAN 7



La rédaction de Fyldar Jones (c'est-à-dire toujours moi-même), vous propose de faire un petit bilan journalier sur le mondial de foot au Brésil.

Une compétition qui n'est pas sans rappeler le Grand Prix de F1 de Bahrein à bien des égards et qui laisse présager de ce que serait une désormais hypothétique édition de cette compétition au Qatar en 2022.


Huitièmes de finale



Dans le jeu

1) Les Auriverdes ont failli merder contre le Chili (1-1; 3-2 tab). La "Roja" d'Amérique latine pourra s'en vouloir de ne pas avoir cadré cette ultime frappe qui s'est écrasée sur la transversale en toute fin de prolongation.

2) Même couleur de maillot que le pays hôte mais planète différente : la Colombie a assomé l'Uruguay de Cavani, grâce au plus beau doublé de la compétition signé James Rodriguez. Ce dernier occupe désomais seul la tête du classment des buteurs. L'Uruguay, sans Suarez, ne vaut plus grand chose.

Tendance : Le Brésil se qualifie façon FC Clodo et risque la branlée face à une Colombie aussi solide qu'inspirée. Pour courronner le tout, cette dernière aura 30 minutes de moins dans les jambes en quart.



3) La Hollande se sauve contre le Mexique (2-1) grâce à deux joueurs maudits : Sneijder (transparent depuis 2010) qui égalise à la 88ème et Huntelaar (rival malheureux de Van Persie) qui tranforme, quelques minutes plus tard, le péno (assez clair) obtenu par l'infatiguable Robben. Les Oranjes sortent une des plus grosses défenses de cette coupe en évitant les prolongations in extremis.

4) De son côté, l'incompressible Grèce a fait l'inverse en égalisant à la dernière minute du temps réglementaire contre un Costa Rica quelconque (1-1, tab 4-5). Réduit à 10 depuis la 66ème minute, ce dernier a tenu bon pendant la demi-heure supplémentaire avant de l'emporter sur le fil aux tirs au but.

Tendance : Après son départ canon, le Costa Rica semble avoir atteint sa limite et devrait, sauf miracle, être une proie facile pour les Hollandais.



5) La France bat nettement le Nigéria (2-0) au terme d'une rencontre intense qui aurait pu longtemps basculer des deux côtés. On notera la vilaine faute de Matuidi sur Onazi qui aurait pu (dû?) valoir un rouge, le but hors-jeu d'un demi-orteil d'Emenike et l'indigence spectaculaire de Ben-Giroud.

6) L'Algérie perd contre l'Allemagne avec les honneurs (2-1 ap), mais surtout le regret de ne pas avoir marqué 2 minutes plus tôt. Les deux gardiens se sont distingués pendant la rencontre : le Fennec Raïs s'est transformé en mur et le teuton Neuer a passé la moitié du match à jouer les derniers défenseurs à 30 mètres de sa cage.

Tendance : Les attaquants français devront se bouger le cul contre l'Allemagne, fut-elle poussive, pour mettre toutes les chances de leur côté.



7) Il s'en est fallu de peu pour l'Argentine ne soit obligée de jouer son destin aux tirs au but (1-0 ap). La défense suisse, ultra-compacte, s'est trouée au pire moment et, comme le Chili, a vu un montant du but adverse annihiler une improbable chance d'égalisation, deux minutes plus tard et quelques secondes avant la fin de la prolongation.

8) Match d'entrainement pour le plat pays contre les States avec faux suspense après le temps réglementaire (2-1 ap). La défense US a pris l'eau et la maladresse belge, sur 36 des 38 frappes qu'ils ont eu l'opportunité d'armer, est limite suspecte. Un pauvre match.

Tendance : Les quarts réussiront-ils aux Argentins, qui n'ont toujours pas fait oublier Maradona? Rien n'est moins sûr, tant les belges n'ont pas eu besoin de puiser dans leurs réserves depuis le début de la compétition.



Hors du jeu :

1) Il ya eu beaucoup (trop) de prolongations au cours de ce tour : 5 matchs sur 8, très exactement. À titre de comparaison, on a 2/8 en 2010 et 2006, 3/8 en 2002, 1/8 en 1998, 1994, 1990, 0/8 en 1986.
D'un autre côté, l'explosion des applications de paris en ligne pour smartphone (ces 5 dernières années, donc entre le Mondial 2006 et celui de 2010) conjuguée à la cupidité jusqu'au-boutiste de la Fifa me laisse présager le pire. Pour ceux qui ne sont pas initiés, sachez que l'on peut parier sur le fait qu'un but sera inscrit de telle à telle minute, en temps réel, avec cote évolutive en direct. Ben tiens, pendant qu'on en parle, des soupçons pèseraients sur la rencontre Cameroun-Croatie en phase de poule (voir sur foot01.com). Enfin bref, je dis ça...

2) Pendant qu'on s'éclate avec le foot, plus de 4600 personnes ont dû quitter leurs logements la semaine passée à cause de pluies torrentielles qui ont touché, depuis le début de la semaine, le Le Rio Grande do Sul, le plus méridional des États du Brésil. Dans le nord et le nord est cet état, il est tombé un mois de pluie en deux jours. La Défense Civile a compté 52 municipalités fortement touchées. Trois préfectures veulent déclarer l'état d'urgence.

3) J'élève un escargot depuis quelques mois. Il squatte le pot du ficus où je l'ai déposé à son arrivée. Je l'ai appelé Victor (ou Igor, je ne sais plus). Comme tous les escargots, Igor (ou Victoire, je ne sais plus) dort pendant l'été. Notez que ce genre de bestioles dort aussi pendant l'hiver (comme je les envie). Je me demande s'il a un talent à la Paul le Poulpe. Je vois ça et je vous tiens au courant.

On se retrouve après les quarts!

Fyldar Jones
Sexssayiste

Photo : scmp

Saturday, June 28, 2014

MONDIAL 2014 : MICRO-BILAN 6 (2/2)



La rédaction de Fyldar Jones (c'est-à-dire toujours moi-même), vous propose de faire un petit bilan journalier sur le mondial de foot au Brésil.

Une compétition qui n'est pas sans rappeler le Grand Prix de F1 de Bahrein à bien des égards et qui laisse présager de ce que serait une désormais hypothétique édition de cette compétition au Qatar en 2022.


Dans le jeu :


Groupe E

1) Fin de série pour la France qui concède le match nul contre l'Équateur (0-0). Un match mou et frustrant de la part des bleus qui ont vu, pour la deuxième fois en trois rencontres, un de leurs adversaires se faire expulser assez sévèrement. L'Équateur, qunat à lui, quitte la compétition sans avoir à rougir de son niveau d'engagement.

2) La Suisse corrige le Honduras (3-0), avec une des plus belles frappes de ce Mondial, signée Shaqiri. L'équipe d'Ottmar hitzfeld s'est vite remise de son revers contre la France et occupe une solide seconde place dans ce groupe E. Le Honduras n'aura existé que lors de son deuxième match de poule.


Groupe F

3) 67% des buts argentins sont signés Lionel Messi qui en a planté 2 contre le Nigéria. Les Super Eagles sont revenus deux fois au score avant de concéder une tête sur corner (3-2). Le trio d'attaque nigérian (Musa, Emeniké, Babatunde), impressionnant sur le plan athlétique, sera aussi de la partie en 8ème de finale.

4) L'Iran n'a pas pu saisir la petite chance que lui offrait ce troisième match contre la malheureuse Bosnie, déjà éliminée, pour décrocher une qualification historique. Les ex-yougoslaves ont sèchement battu les perses (3-1) et quittent ce mondial avec une bien maigre consolation.


En 8ème :
La France aura fort à faire avec le Nigéria, surtout en défense.
La Suisse a les moyens de sortir l'Argentine, trop dépendante de son goleador.


Groupe G

5) Une triste Allemagne a ménagé l'équipe de son ancien entraîneur Klinsmann en s'imposant sur la plus petite des marges contre des États-Unis aussi volontaires que limités techniquement (1-0). Au bas mot, il y avait la place d'en mettre trois en jouant à l'italienne. Les deux équipes sont qualifiées.

6) Le Portugal s'est réveillé trop tard et le Ghana s'est rendormi trôt tôt : c'est ce qu'on pourra conclure de cette première victoire lusitanienne dans la compétition (2-1). Cristiano aura quand même marqué son but de consolation dans le deuxième groupe de la mort de ce mondial qui aura été sans pitié.

Groupe H

7) L'Algérie l'a fait en égalisant contre la Russie (1-1) : les Fennecs sont en 8ème de finale pour la première fois de leur histoire, grâce à leur rigueur tactique. Bon, il y a le laser dans l'œil du gardien russe, aussi... Enfin bref, la Russie et le jeu italien de Capello se sont finalement révélés inoffensifs et rentrent logiquement à la maison.

8) Quatrième équipe à avoir remporté ses trois premiers matchs après la Hollande, la Colombie et l'Argentine, la Belgique a (encore) assuré le service minimum contre la Corée du sud, cette fois (1-0). Nous verrons par la suite si cette économie de moyens sera profitable aux Diables rouges dans les matchs à élimination directe.


En 8ème :
L'Algérie ne pense plus désormais qu'à faire payer aux allemands leur magouille de 82.
La Belgique sera favorite pour la 4ème fois d'affilée dans ce Mondial, cette fois contre les États-Unis.



Hors du jeu :

1) La sanction de la Fifa est tombée : Suarez est suspendu 9 matchs plus 4 mois d'interdiction de toucher de près ou de loin au football, voire de s'approcher de ses coéquipiers pendant le mondial. Même le défenseur italien victime de la morsure de l'attaquant urugayen trouve cette sanction abusée. Si mordre son adversaire à l'épaule constitue une "faute inexcusable" selon les termes d'un représentants de ses instances dirigeantes, on peut alors considérer que la Fifa est au-delà de la rédemption, vu le nombre de scandales qui lui pendent au nez.

2) Les MNM's (Mûller, Neymar, Messi) se partagent la première place du classement des buteurs avec 4 réalisations chacun. Les plus paranos d'entre nous pourront y voir une stratégie marketing diabolique en faveur de la célèbre marque de friandises.

3) Les médias s'accordent pour constater que "le Brésil est de moins en moins anti-mondial", sondage et études à l'appui, excusez du peu. Pour avoir été témoin du manque de réactivité de ces mêmes organsimes concernant les trois attentats qui ont frappé le Liban cette semaine, je m'autorise à ne pas les croire sur parole et lance donc un appel à témoin sur place sur la situation au Brésil.

Merci et à lundi ou mardi pour le prochain bilan (je me tâte encore pour la date).


Fyldar Jones
Sexssayiste


Photo : Oneindia